Déficience vs Handicap pour se sortir du handicap

passez martini rue de vous retrouver d'autant plus que le sujet que vous avez choisi aujourd'hui me touche de près étant moi-même au quotidien avec une cécité et d'ailleurs je remarque et ce n'était mais vraiment pas voulu vous nous parlez de déficiences versus handicap yves séguin nous parle de l'accessibilité du web et on risque de parler de la société des enfants handicapés du québec et ça ça ça donne vraiment comme ça on va redonner tu lances des perches tu proposes et bouteilles et les gens disent oui et finalement tout concorde on est pas mal défi physique aujourd'hui aller au tour vous vouliez nous nous devons mettre en parallèle les lits concept de handicap et de déficiences pourquoi d'abord mais parce que ce qu'on remarque souvent c'est que les gens s'identifient au concept de handicap et des fois une mauvaise connotation qui vient avec autant les gens vont se sentir au delà de ce qui est nécessaire diminué et des fois ils vont ce soir ils vont sentir qu'avec le mot handicap on ne peut plus rien faire c'est une fin c'est une limite alors que le mot handicap le mot déficiences des fois devrait être interchangés la majorité des gens ne le savent pas moi je viens du du milieu de l'airé d'habitation et on se rend compte que des fois ça a besoin d'être connu des gens qui vivent avec un handicap et qui vivent avec une déficience de choses complètement différentes donc je n'ai pas un synonyme absolument pas par exemple le handicap en fait c'est l'incapacité ou la réduction d'une capacité à faire une habitude de vie donc la réduction à faire une habitude de vie par exemple j'aime bien brossés leed est une habitude de vie je fais mon la vache c'est une option de vie je vais travailler c'est une option de vie je fais un tour autour du blog c'est une habitude de vie maintenant si je ne peux plus faire ces choses là par exemple parce que je n'ai plus de dextérité je ne peux plus me brosser les dents comme avant je veux des trois handicaps mais il faut faire la différence entre le handicap les déficiences alors par exemple j'ai des patients amputés pour le dire mais là je suis handicapé non pour l'instant vous avez une difficile c'est à dire une amputation la science parle du diagnostic biologique par exemple j'ai la jambe coupée ça c'est un fait maintenant si la personne peut atteindre toutes ses habitudes de vie qu'elle aimait faire à 20 le vivra pas dans du 4e par exemple moi j'ai une déficience visuelle je suis myope est ce que j'ai un handicap occasionnellement en fait très rarement dans mon coeur en effet mais par contre si je voulais être parce que moi je travaille comme psychologue j'ai pas buzz avec des lunettes je compense et je n'ai pas de situation de handicap je ne vis pas un moment où je ne peux pas faire ce que je voudrais faire par contre si je voulais être pilote de 18 ça là je peux plus faire ce que je veux faire et la gêne et réduction de ce que je veux faire donc le handicap provient de l'incapacité de poser un geste comme on avait l'habitude de le faire si on le pose le même geste là mais différemment est ce que on annule handicap la définition de en tout cas voilà là c'est très intéressant ce que vous soulevez là ça fait beaucoup appel au concept de processus de production du handicap c'est un modèle qui permet de comprendre l'humain tellement un beau modèle qui a été créé au québec soit dit en passant par monsieur foot j relance et qui maintenant elle fait partie du modèle de la compréhension plus humain même l'organisation mondiale de la santé donc ça fait son bout de chemin sa petite idée là qui dit que l'humain veut refaire ses habitudes de vie d'un côté il ya des capacités individuelles et de l'autre côté il ya l'environnement et quand on croise les deux on arrive ou pas à faire une habitude d'avis donc dans mon coeur je porte des lunettes donc si je porte des lunettes ça c'est mon environnement alors quand j'utilise l'environnement pour réussir à faire une habitude de vie mais je suis pas handicapé moi je suis venu ici ce matin on diffuse à ma voiture j'ai utiliser l'environnement j'ai utilisé une aide technique pour venir en plus de cela j'en ai usé une autre j'utilise emeline est donc à ce moment là j'étais pas handicapé par contre si les transports en commun tombe en panne ma musique est tombé en panne depuis ma voiture aussi ouais je handicapés fort probablement pourquoi la différence pourquoi prendre l'importance de faire la nuance entre les deux parce que bien des gens disent je suis handicapé m handicap n'est pas un état c'est un processus est un moment dans la journée où on peut être handicapé on n'est pas handicapé toute la journée par exemple si je vous prend vous en ce moment est ce que vous sentez handicapées dans le moment où on se parle c'est à dire que je ne le suis pas dans la fonction qui nous intéresse à savoir la communication mais n'ayant pas accès à l'horloge je suis distrait par le temps que je n'arrive pas à tenir parce que ma montée tant brisé je n'ai pas eu ma montre adapté je n'ai pas d'autre alternative donc il ya quand même toujours dans mon cas une obligation à travailler différemment et à me passer d'un avantage que d'autres qui n'ont pas cette même limite là on j'ai vraiment l'impression mois que ces 24 heures mais que je suis obligé et j'arrive à faire des pirouettes à me contenter ou à accepter d'être moins efficace mais assez efficace ou mais c'est jamais comme je serais mort à tignes c'est vrai mais si moi je me compare à quelqu'un d'autre qui plus grands qui plus fort moi aussi je suis indigné par rapport à lui on a tous un certain moment et c'est peut-être ça aussi qu'il faut regarder on est toujours dépendant des autres et on prend pour acquis qu'on ne l'ait jamais parce qu'on est né sans déficience à dire sans diagnostic initial mais c'est pas vrai les vêtements que je porte sur moi c'est quelqu'un d'autre qui se fait ma voiture aussi je suis toujours dépendants et ici on regarde justement déjà en pleine santé qui vivent peut-être en afrique mais a eu son déclin autrement alors on est toujours le fruit de nous en combinaison avec notre environnement probablement que quelqu un qu une cécité en ce moment au québec puis peut-être bien mieux que quelqu'un qui est en somalie en ce moment qui manquent de nourriture quelqu'un disait je lisais je crois c'est gil courtemanche cette fin de semaine qui dans dans le roman en question disait souvent on entend il ya des pauvres partout il ya des pauvres au québec et des pauvres en afrique mais j'ai jamais entendu des pauvres au québec vouloir aller à être pauvres en afrique et j'ai toujours entendu des pauvres africains vouloir être au québec absolument et c'est ça qui est important de se rappeler c'est qu'on est aussi le fruit oui de nos déficiences physiques mais au delà de notre déficience physique on a un environnement qui peut nous aider grandement et il faut pas l'oublier x il faut savoir s'appuyer sur cet environnement là pour se sortir de notre déficience et des fois la déficience dépose une fin si j'ai un souffle au coeur ça changera pas grand chose dans ma vie est moins de choix un athlète olympique donc avoir une déficience ce n'est pas une fin faut toujours le mettre en perspective avec nos habitudes de vie comment on peut utiliser notre environnement notre capacité à s'adapter et ne pas oublier que c'est pas nécessairement toute la journée bien sûr à la fin de la journée on est sûrement plus fatigué que quelqu'un que - d'adaptation enfin il faut pas non plus minimiser les impacts du handicap mais ce que je veux soulever aujourd'hui c'est de dire il ya des moments où je fonctionne bien et je suis pas toujours avec une étiquette je peux avoir un moment normalité comment justement arriver à ne plus mettre au caractère gras cette réalité parce que comme vous le dites on peut y arriver quand même on n'est pas nécessairement dépourvu même si on est obligé de prendre un chemin différent parce que j'ai l'impression que le handicap est souvent émotif sud mais plus que dans la réalisation de l'action et voilà et ça se nomme bien une partie importante que si on prend le temps de regarder toutes les options qu'on autour de nous on se rend compte des fois justement que notre sentiment de perte c'est qu'on a perdu un moyen pour atteindre un but on n'a pas nécessairement perdu notre but en utilisant de nouveaux moyens on va réussir à atteindre ce qui nous fait du bien et motive être avec nos amis peut-être avoir un emploi peut-être se sentir utile peut-être à travers de nouvelles manières de faire mais on va y arriver il faut peut-être se recentrer sur nos grandes valeurs intérieure plutôt que sur les outils qu'on utilisait avant que ce soit 18 les jambes que ce soit une voiture il ya bien des gens qui vont sentir très handicapé parce qu'aujourd'hui peuvent pas conduire mais en même temps il ya des choses comme comme chaque être humain tu veux être partie prenante d'une société tu veux être reconnue mais apte à juste valeur peau de l'autre panier rhône isère autre juste être toi et encore ce matin et ça m'arrive régulièrement les gens se lèvent pour me donner leur place dans l'autobus qui est bon deal si j'étais voyant là on m'aurait laissé debout la preuve c'est que la personne en question ne s'est pas levée pour les autres j'ai pas de problème avec mes jambes j'ai un problème j'ai des problèmes avec mes yeux et ça j'ai beau leur dire non non puis finalement j'ai fini rejet conclu en disant j'ai pas envie de me chicaner en or je vais le prendre mais honnêtement je venais sam offusque est bon une fois ce temps en temps c'est pas grave mais c'est ça arrive quatre à cinq fois par semaine sur dix voyages pourquoi c'est quoi il ya un gros manque de connaissance vous et moi on est peut-être un peu plus plongé dans cet univers là on sait que les connais les capacités mais d'une personne alors des fois on ne voit pas non plus la déficience ou le handicap donc quelqu'un pour avoir mal au dos ça se voit pas et rejoint dès 13 ans oui c'est pas moi qui devrait offrir le siège peut-être exactement alors on a tendance en tant qu'humain d'aller au plus facile à ce qu'on voit et on interprète malheureusement les connaissances sur les limitations de tout le monde et toutes les mesures de limitation fait que ont la majorité de la population n'arrive pas à bien comprendre sa demande donc une nouvelle capacité qu'on n'avait pas eu à développer avancer la communication d'être toujours en train d'informer la majorité et ça c'est vrai que c'est dur ça demande beaucoup d'énergie c'est souvent en faisant ça à travers aussi les médias comme on le fait aujourd'hui qu'on arrive à expliquer aux gens donc peut-être un bon truc pour les gens la maison posé la question ce que vous en avez besoin simplement par politesse puis un nom mais ça se comprend aussi il faut savoir accepter que quelqu'un peut être autonome même s'il y en a pas l'air et en même temps bon j'ai ma part là-dedans à faire en ce sens bon souvent moins la personne si et m'offre un siège c'est vrai que se poseront ya des moments où tu es le goûter soir je pose la question allez vous en avoir un si oui parfait vous pouvez vous lever et aller le chercher alors que celui-ci juste à côté de moi donc plus accessible mais encore là je pose la question mais soit c'est trop compliqué en les gens veulent ils veulent pas dialoguer ils veulent pas se questionner ils veulent même pas écoutés ils veulent juste se lever et partir et l'autre stone membres qui est moi je m'assois mais là cette personne est ce qu'elle est encore debout est ce qu'elle est assise ailleurs est-ce que j'ai eu l'air d'un gars qui quêtent et ma mère me dit rue juste lâché prise mais ça devient difficile à un moment donné parce que tu veux être normale entre guillemets mais alors les personnes normales il lâché prix tout à fait défaut de personnes normales accepte oui ils sont si le travail personnel à l'intérieur et il ya des fois même voudrais que sur le nombre de fois souvent je vais accepter que ce soit un coude que ce soit parce que c'est vrai que des enjeux des rues fermées d d d d obstacles qui obstruent alors que ça normal avec apollo donc c'est sûr que parfois on est bien content de recevoir et voilà ça soulève encore la même question c'est pour toute la journée il s'est à chaque fois qu'on refait la même rue qu'on a une situation d'handicap des fois les là des fois l'épreuve il faut pas l'oublier qui a des pieds qu'il ya des moments où l épaule à puis on peut se sentir fonctionnel autonome vous savez c'est drôle parce que et je je connais pas votre point de vue politique mais au québec depuis borduas et mon dieu je n'oublie normal quand on va à 47,48 le camp et un paquet de monde à proposer le refus de chez pourquoi là et ensuite bon leurs aînés on travaille beaucoup sur l'identité et sur la souveraineté et c'est drôle parce qu'il me semble que des choses tellement plus comme est ce que chaque citoyen a accès à tous au québec avant même de parler le d'identité puis deux est ce que la personne en fauteuil roulant peut aller partout est ce que la personne de race minorités visibles à axel ça il me semble que c'est un combat tellement plus important qu'on parle tellement pas souvent et justement c'est parce que vous évoquez la défiance et le handicap beaucoup de cette différence leur est causée par le choix collectif absolument le concept du handicap des x et y construit vous disiez tout à l'heure mais je me sens pas normal c'est parce qu'une construction sociale qui dit il faudrait être comme quelqu'un qui voit il faudrait être pareil voudrait être blanc hommes jeunes en santé pourquoi il faut être ça construit le handicap pour tous les autres qui sont noirs ou jaunes âgées et l'on construit des handicaps on s'améliore je peux vous engagez vous êtes telle couleur vous êtes tous là je vous hais le sexe un job qu'un parti politique comme règle 1 de sa plateforme accessibilité universelle pour tous merci beaucoup je serai moretti ni un plaisir est la référence historique est un refus global là que je cherchais il ya quelques minutes